Le plat consiste en une tarte tatin aux échalotes et boudin blanc. Éplucher un bon kg d'échalotes et les confire au beurre avec du sucre prend un certain temps et c'est donc par cette opération que nous commencerons avant de suspendre les opérations après avoir fait cuire la pâte et retourné la tarte pour nous occuper de l'entrée. Parlons donc de cette tarte.
Pour 6 personnes et un plat à tarte de 28 cm de diamètre
1 rouleau de pâte brisée au beurre (ou les ingrédients pour la préparer : 200 g de farine, 100 g de beure, 1 œuf, ½ cuillère à café de sel)
1,25 kg d'échalotes (les choisir si possible de taille moyenne)
1 verre de sucre en poudre
50 g de beurre
1 cuillère à soupe de moutarde à l'ancienne
2 ou 3 boudins blancs
sel, poivre, 1 cuillère à soupe de ciboulette hachée
Préparation
On commencera par préparer la pâte brisée si on a choisi cette option (recette disponible dans tous les livres de cuisine)
Éplucher les échalotes, les partager en 2 lots et les faire dorer dans un sautoir dans un peu de beurre (15 à 20 g) en les sucrant légèrement, veiller à ne pas trop les brunir, chercher plutôt à les confire doucement à feu modéré en couvrant si besoin et en remuant régulièrement
Réunir les 2 lots et en garnir le plat à tarte préalablement frotté au beurre,
couvrir les échalotes avec la pâte brisée en formant un rebord sur la paroi latérale du plat, piquer la pâte à la fourchette et enfourner une quinzaine de minutes à 200 °C
On disposera les boudins blancs dans un petit plat allant au four et on les fera dorer en même temps
On peut, pendant la cuisson de la tarte, commencer la préparation de l'entrée (éplucher le chou-fleur, le cuire à la vapeur, débuter la réalisation des tuiles au parmesan et des chips de poitrine fumée.... voir le billet suivant) qu'on poursuivra après avoir sorti la tarte du four et avant d'aborder sa finition.
Reprenons le cours de la préparation de cette tarte tatin une fois celle de l'entrée bien avancée.
Démouler et retourner avec précaution la tarte tatin dans un autre plat à tarte (ou dans le même mais en s'aidant d'un plateau)
Découper les boudins en rondelles d'épaisseur moyenne de façon à ce qu'elles aient une tenue suffisante pour ne pas s'émietter et les enduire de moutarde à l'ancienne en les touillant dans un bol
Disposer les rondelles de boudin sur les échalotes
Lorsque l'entrée a été servie, remettre la tarte tatin au four en position grill pendant quelques minutes de façon à l'apporter sur la table une fois l'entrée consommée.
Nous avons accompagné ce plat soit d'un rosé un peu vineux et de belle structure comme par ex. l'AOC Languedoc Pic Saint-Loup, domaine Le Chemin des rêves, cuvée Abracadabra 2007, syrah/grenache (Benoît Viot, Grabels)
ou d'un rouge de belle venue, aux jolis arômes et aux tanins fins comme par ex. l'AOC Languedoc Saint-Georges-d'Orques, domaine Saint-Julia, 2007, grenache/syrah/mourvèdre (Carolina et Régis Sudre, Murviel-lès-Montpellier)
Recette adaptée d'une recette disponible dans le site www.isaveurs.com
Merci à Anne Guidon pour ses photos
Mot-clé - la main à la pâte
mardi 23 décembre 2008
Cuisiner blanc pour blanc manger. On lance le plat et l'entrée.
Par Igor Gourévitch le mardi 23 décembre 2008, 17:57 - babines et bibine
Cuisiner blanc pour blanc manger. On commence par le dessert
Par Igor Gourévitch le mardi 23 décembre 2008, 15:36 - babines et bibine
Dans le cadre d'un atelier « Crèche et blanc manger : préparer Noël de ses mains » j'ai été sollicité par les Dominicains du Centre Lacordaire de Montpellier pour animer une session de cuisine sous la forme d'une démonstration participative menant à la préparation d'un repas en trois étapes, simple, savoureux, festif et économique et que j'avais intitulée "Cuisiner blanc pour blanc manger".
Le samedi 29 novembre après-midi, nous nous sommes retrouvés à une douzaine de personnes dans la cuisine du couvent mise à notre disposition avec au menu :
- mousse de chou-fleur et chip de lard de poitrine fumé en verrine, bouchée de lotte aux épices sur canapé de panisse frit
- tatin d'échalottes au boudin blanc
- flan de coco au coulis rouge
La préparation du dessert implique un temps d'attente non négligeable pour que la gélification se produise après mise au froid, il est donc recommandé de commencer la préparation de ce repas par celle du dessert.
Il s'agit d'un flan au lait de noix de coco qu'aux Antilles on baptise du nom de blanc-manger. Il est à noter cependant qu'en Provence le blanc-manger est un dessert à base de riz et d'amandes ou bien seulement à base de lait et d'amandes comme on en trouve la recette, à la page 313, dans « La cuisinière provençale » de J.-B. Reboul, cette bible à couverture jaune de la cuisine méridionnale, constamment rééditée depuis plus d'un siècle et qui a accompagné mes premiers pas en cuisine à mon arrivée à Montpellier il y a bientôt quarante ans. J'avais opté pour le blanc-manger antillais cette fois.
Pour 6 personnes
1 boîte de 400 ml de lait de coco
1 petite bouteille de coulis de framboises (remplacée ici par deux verres de vin rouge, 1 pot de confiture de framboises, 1 cuillère à soupe de sucre brun, 1 bâton de cannelle)
1 g d'agar-agar
2 cuillères à soupe de sucre
1 cuillère à soupe de noix de coco râpée
Préparation
Faire chauffer à feu moyen le lait de coco dans une casserole jusqu'à début d'ébullition, baissez le feu, ajouter le sucre et l'agar-agar en remuant.
Répartir dans des ramequins ou des moules en alu gaufré.
Mettre au réfrigérateur pendant quelques heures puis démouler chacun des flans dans une petite assiette.
Si on est à la saison des framboises, on fera soi-même son coulis. Hors saison, si on a pu trouver du coulis de framboises tout préparé on en nappera les flans et on parsèmera pour finir de noix de coco râpée.
Le coulis de framboises peut être avantageusement remplacé par une réduction de moitié de vin rouge parfumé à la cannelle dans laquelle on mélangera deux à trois cuillères de confiture de framboise et un peu de sucre brun et qu'on fera mijoter à petit feu.
Décorer le nappage d'une feuille de menthe ou de basilic après avoir parsemé de noix de coco râpée.
Dans cette recette l'agar-agar, un agent gélifiant extrait d'une algue et traditionnellement employé dans les cuisines d'Extrême-Orient, remplace avantageusement la gélatine d'origine animale. Il se présente sous forme de poudre qu'on mélange à la préparation chaude et la gélification intervient à partir du moment où la température du milieu devient inférieure à 42 °C.
Nous avons accompagné ce blanc-manger au coulis rouge par un muscat de Mireval AOC, Château d'Exindre, cuvée Vent d'Anges (Catherine Sicard-Geroudet, La Magdelaine d'Exindre, 34750 Villeneuve-lès-Maguelone)
Cette recette s'inspire d'une recette proposée par Louise Ecarat dans le site http://www.linternaute.com/femmes/cuisine/recette
lundi 14 juillet 2008
Sur la piste aux étoiles, banquet à Benquet : noix de veau et andouille de Vire poêlées vallée d'Auge
Par Igor Gourévitch le lundi 14 juillet 2008, 18:39 - en vadrouille
C'est une recette du chef Jérôme Bansard du restaurant le Pavé d'Auge à Beuvron-en-Auge que j'ai réalisée le samedi 21 juin au soir en arrivant à Benquet
Pour 4 personnes
4 médaillons de 100/125 g de noix de veau
8 tranches d'andouille de Vire d' un cm d'épaisseur
2dl de vinaigre de cidre
2 dl de cidre brut
1 dl de crème fraîche
beurre
légumes : petites carottes, petits navets, petites pommes de terre, petits oignons blancs, girolles frais ou secs, petites tomates et, selon saison, petits pois, haricots verts, pois gourmands, topinambours .....
Poêler les médaillons au beurre 7 mn env. sur chaque face à feu doux et réserver au tiède
Passer les tranches d'andouille à la poêle 2 mn sur chaque face et réserver au tiède
Nettoyer et éplucher les légumes
découper les carottes en julienne, les navets et les pommes de terre en dés, les haricots verts ou pois gourmands en morceaux de 2 cm env., couper les oignons en 4 morceaux
nettoyer les girolles si frais ou les réhydrater si secs
Étuver en cocotte les légumes au beurre avec 1 ou 2 verres d'eau en commançant par les carottes puis les navets, (les topinambours), les pommes de terre, les haricots, pois et pois gourmands, les oignons, les girolles et les tomates, saler et poivrer et arrêter la cuisson avant que les légumes ne deviennent mous
Pendant ce temps déglacer la poêle avec le vinaigre et le cidre puis réduire fortement jusqu'à un demi verre environ, ajouter alors la crème fraîche et le jus relâché par la viande, réduire légèrement et servir rapidement les médaillons entre 2 tranches d'andouille en les nappant de la sauce et disposer les légumes.
Un rouge fruité mais aussi structuré (Saint-Joseph, Châteauneuf-du-Pape, Cornas .....) convient.
Sur la piste aux étoiles, banquet à Benquet : banjan borani
Par Igor Gourévitch le lundi 14 juillet 2008, 16:33 - en vadrouille
Banjan borani : aubergines au coulis de tomates et yaourt à l'ail
C'est une recette de l'aire turco-irano-afghane que je tiens d'une patiente de ma kiné, Mme Boitard, et que j'ai complétée sur un site anglophone de cuisine. Je l'ai réalisée le dimanche 22 juin pour accompagner deux rôtis froids, l'un de veau, l'autre de boeuf, apportés par Aimée et Jacques
Pour 6 environ :
- 2 aubergines de bonne taille plutôt longues que rondes
- 2 oignons jaunes
- 3 tomates (ou une boîte de tomates pelées)
- une petite boîte de concentré de tomate
- 3 gousses d'ail
- 2 yaourt bulgares (ou grecs)
- 1 pot de fromage blanc battu à 20% de MG
- 1cuillère à café de curcuma
- 2 cuil à soupe de menthe sèche
- huile pour friture
- sel, poivre
Éplucher et émincer les oignons, les faire revenir dans l'huile à la poêle jusqu'à brun clair en remuant
Ajouter le curcuma pour enrober les oignons
Peler les tomates, les couper en dés et ajouter aux oignons ainsi que le concentré de tomates, saler et poivrer, porter à ébulition puis faire mijoter doucement pour concentrer ce coulis
Découper les aubergines non épluchées en tranches assez épaisses (1 cm env), les faire revenir à l'huile dans une poêle, faire dorer sur les deux faces, saler légèrement
Poser les tranches dorées sur le coulis de tomates en cours de mijotage et faire dorer le lot de tranches suivantes
Éplucher l'ail, le passer à l'écraseur ou le hacher menu
Mélanger les yaourts, 300 g de fromage blanc et la purée d'ail, saler légèrement
On peut servir le plat seul en chaud/froid : dans un plat faire une couche de yaourt/fromage blanc à l'ail avec un 1/3 de la préparation, recouvrir du coulis et des aubergines, puis napper avec le reste du yaourt/fromage blanc sur lequel on répandra la menthe sèche, servir sans attendre.
Ou le servir en accompagnement de viande froide ou de grillades: dans chaque assiette disposer deux ou trois cuillères de yaourt/fromage blanc, poser une ou deux tranches d'aubergine et les couvrir de coulis.
mardi 6 mai 2008
Impromptu d'asperges vertes en gratinée de brandade et une pincée de poutargue
Par Igor Gourévitch le mardi 6 mai 2008, 15:18 - babines et bibine
J'avais trouvé au marché de tentantes asperges vertes de petit calibre comme je les aime. Quelques jours après, je m'étais invité chez des voisins en leur disant que j'allais venir avec de quoi déjeuner. Je pensais alors à des travers de porc que j'avais mis à mariner la veille et dont il m'avait bien fallu admettre que je ne pourrais raisonnablement pas en venir à bout tout seul. Faisant un rapide inventaire de ce que j'avais dans mon frigo je retrouvai les fines asperges que j'avais un peu oubliées, n'ayant pas eu l'occasion de manger chez moi ces jours-là. Mais comment les préparer pour bien les mettre en valeur ? C'est alors que l'idée de recette suivante m'est venue. Elle a plu.
Je l'ai refaite quelques jours après pour la partager avec des amis lors d'un pique-nique dans le cadre des Champêtres du Pic, cet accueil à la vigne et au caveau par trois vignerons du Pic Saint-Loup le dimanche 4 mai (Mas Thélème, Mas Gourdou et domaine de la Vieille). Elle a plu de nouveau. Je vous l'offre donc.
Ingrédients pour 6 personnes :
800 g d'asperges vertes de petit calibre,
1 c. à soupe de purée d'olives noires,
300 g de brandade de morue de Nîmes (un verre et demi),
10 g de beurre,
un verre de vin blanc,
sel, 1 c. à café de sucre en poudre
Préparation :
rincer les asperges, découper la partie verte et tendre en tronçons de 3 cm environ
faire fondre le beurre dans une poêle, faire revenir les asperges sans les colorer
ajouter le verre de vin et un verre d'eau, saler,
saupoudrez de sucre couvir et cuire à feu doux jusqu'à évaporation du liquide
enduire un plat de taille moyenne allant au four d'une fine couche de purée d'olives noires puis disposer les asperges cuites en une seule couche, recouvrir d'une couche uniforme de brandade, lisser et mettre à four chaud sous grill pour gratiner
sortir du four et râper de la poutargue sur la brandade gratinée (ou parsemer de poutargue râpée), laisser refroidir le four et ne remettre qu'à four tiède pour ne pas cuire la poutargue et garder ainsi ses arômes
On peut aussi présenter la préparation en ramequin individuels ou en coupelles allant au four : on préparera les asperges de la même façon et on enduira le fond de chaque petit récipient d'un peu de purée d'olives noires, on déposera une couche d'asperges dans chacun et on couvrira d'une couche de brandade avant de cuire au four et de parsemer de poutargue
Ce plat peut se manger chaud ou froid selon les conditions. Un vin blanc ayant du gras et du volume ou encore un rosé charnu conviennent bien.
Ceux qui ne connaissent pas bien la poutargue se reporteront à mes billets du 3 août 2007 (Je sens la poutargue qui me monte au nez) et du 7 août 2007 (Un tour du monde en poutargue).
mercredi 2 janvier 2008
Petits plaisirs culinaires de fin d'année
Par Igor Gourévitch le mercredi 2 janvier 2008, 19:34 - babines et bibine
Se faire plaisir en cuisinant et en dégustant avec les ami(e)s ce que l'on a préparé fait partie des moments attendus en fin d'année .... et à d'autres moments.
Je vous donne la recette d'une petite invention que j'ai mis au point à l'occasion des fêtes en décembre 2007 : verrine aux trois couleurs et boudin blanc au crumble de noisettes grillées sur tranche de courge butternut.
Je l'avais servie une première fois au repas de fin de saison au cabinet de kinésithérapie de Geneviève B. où chacun apporte une préparation à sa façon et je l'ai reprise pour le repas de réveillon de fin d'année en le servant comme une entrée (après une mise en bouche d'Annie faite d'une crème d'asperges vertes à l'estragon très fine servie en verrrine et une salade indienne pleine de fraîcheur de Christine en hors d'œuvre).
Ingrédients pour les verrines (pour 8 personnes)
Couleur verte en 1ère couche
1 bouquet de coriandre fraîche
bouillon de légumes et/ou de volaille (25 cl)
1 fromage Saint Moret (150 g)
un peu de tapioca (ou maizena ou fécule)
Couleur rouge en 2ème couche
une betterave rouge cuite
ciboulette
huile de sésame
sauce japonaise teriyaki
Couleur blanche en troisième couche
crème fleurette 10 à 15 cl
crème de raifort
En prime pour le dessus et le bord du verre
une crevette rose cuite par verrine
macis
une feuille de tanaisie par verrine (à défaut un plumet d'aneth)
Ingrédients pour l'assiette (pour 8 personnes)
une courge butternut
trois boudins blancs nature ou truffés
satay
poudre de noisettes grillées
huile d'olive
Matériel
poêles casseroles
batteur mixer
petits verres de 8/10 cl
assiettes noires
serviettes rouges
Préparation
crème épaisse de coriandre au Saint Moret (1ère couche de la verrine)
préparer ¼ de l de bouillon de poule et/ou de volaille, laisser tiédir
nettoyer le bouquet de coriandre en gardant les queues et rincer
mixer la coriandre dans le bouillon avec le fromage de Saint Moret jusqu'à obtention d'une préparation onctueuse
transférer dans une casserole, chauffer en ajoutant un peu de tapioca (1càf) pour épaissir la préparation
laisser un peu refroidir et verser au fond des petits verres une couche d'environ 2,5 cm
mettre au froid pour raffermir
betterave râpée à la ciboulette 2ème couche de la verrine)
râper une betterave rouge cuite
ajouter de la ciboulette finement ciselée
assaisonner d'un peu de sauce teriyaki et de quelques gouttes d'huile de sésame
crème fouettée au raifort (3ème couche de la verrine)
monter au batteur 10 à 15 cl de crème fleurette bien froide dans laquelle on aura incorporé une càs de crème de raifort (à défaut ½ càf de wasabi)
si on veut donner un peu plus de fermeté à la crème on y incorporera une feuille de gélatine qu'on aura dissoute dans le minimum d'eau
crevettes roses pour le haut de la verrine
on fera revenir à la poêle dans un peu d'huile les crevettes
on les décortiquera en gardant la queue et on finira de les faire revenir avec un peu de poudre de macis
réalisation des verrines
dans la ½ h qui précède le service sortir les verres du froid avec la 1ère couche raffermie
ajouter une couche de 2 cm de betterave râpée et surmonter d'une couche de 2/3 cm de crème fouettée
accrocher une crevette sur le bord en faisant plonger une partie dans la crème fouettée et en laissant accessible la queue non décortiquée afin d'en permettre la saisie
compléter la présentation en piquant la feuille de tanaisie dans la crème fouettée
réalisation des assiettes
découper la partie pleine de la courge en tranche de 1,5 cm d'épaisseur, les éplucher
les faire rissoler à la poêle dans de l'huile d'olive jusqu'à bien les dorer de chaque côté
finir la cuisson en saupoudrant de satay
la courge ne doit plus être dure mais garder une consistance suffisante pour être manipulée sans se défaire
réserver au tiède
découper les boudins blancs en rondelles de 2cm d'épaisseur
les faire revenir à la poêle dans un peu d'huile d'olive jusqu'à les brunir d'un côté et de l'autre
verser dans un bol et saupoudrer généreusement de poudre de noisettes grillées
réserver au tiède
dressage des assiettes
on disposera d'un côté de l'assiette une tranche de courge sur laquelle on posera trois rondelles de boudin blanc au crumble de noisettes et on posera la verrine sur l'autre partie de l'assiette
on peut remplacer la crevette par un bâtonnet de surimi dont on aura découpé sur un côté les fibres pour les ouvrir en plumeau
Nous avons servi cette entrée la première fois avec la cuvée de pure marsanne 2006 de la cave de la Vendémiaire à Fleury d'Aude, joli vin aromatique bien apprécié et la seconde fois avec la cuvée de blanc 2005 du domaine Henry (VdP des Collines de la Mourre, chardonnay et terret blanc) aux arômes nettement plus complexes qui a fait merveille avec cette préparation. Je ne résiste pas à l'envie de vous montrer les bouteilles des vins dégustés et bus lors de ce réveillon.
dimanche 23 décembre 2007
Par ici les bonnes soupes
Par Igor Gourévitch le dimanche 23 décembre 2007, 19:28 - babines et bibine
Sur une idée d'Anne J., on s'est retrouvé à neuf convives un soir de décembre chez Catherine et Alain H. avec pour consigne de venir pour quatre d'entre nous avec une soupe et un vin assorti. Le liquide c'est bon mais le solide c'est pas mal aussi, on a donc complété le repas par un assortiment de fromages et par un plateau de superbes desserts préparés par un pâtissier de Bagnols sur Cèze et apportés par Gilbert L..
Voici les recettes des soupes dans l'ordre où elles ont été servies.
Velouté à la coriandre
Ingrédients pour 4 personnes
un bouquet de coriandre fraîche
150 g de fromage frais à la crème (type philadelphia ou Saint-Morêt)
80 cl de bouillon de volaille ou de légumes (ou un mélange des deux)
Préparation
préparer le bouillon ou le réchauffer
laver la coriandre, la hacher grossièrement, tiges comprises
mixer ensemble la coriandre, le fromage découpé en gros cubes et une partie du bouillon jusqu'à l'obtention d'un mélange lisse et homogène ajouter quelques gouttes de citron pour conserver la couleur vert vif
verser dans une casserole ajouter le reste du bouillon, saler, poivrer, réchauffer à feu doux
selon la consistance voulue on peut ajouter un peu de fécule de pomme de terre ou de maïzena ou de tapioca
Cette soupe préparée par Igor G. a été servie avec un Côtes du Luberon blanc 2002 du château des Milles
Soupe carottes / poireaux + essence d’orange
Temps total : 30 min Cuisson : 25 min
Ingrédients pour 8 personnes
2 kg de carottes
45 g de beurre ou 3 cuill à soupe d’huile d’olive
2 poireaux
2 l d’eau
1 feuille de laurier
sel et poivre
1 ou 2 gouttes d’essence d’orange
Préparation
peler les carottes avec un économe
préparer / laver les 2 poireaux, les découper en morceaux (de 1 cm environ) ne pas mettre tout ce qui est très vert car la soupe doit être orange
faire chauffer l’huile d’olive ou fondre du beurre à feu moyen dans une grande casserole,
ajouter les poireaux et les faire revenir 5 minutes en remuant (feu plus doux)
mouiller avec les 2 litres d’eau
ajouter les carottes et la feuille de laurier (que vous ôterez avant de mixer) couvrir et laisser mijoter pendant 20 minutes environ, jusqu'à ce que les carottes soient tendres
passer la soupe au mixeur ou au moulin à légumes, ajuster l'assaisonnement et ajouter une goutte d’essence d’orange (mais tester pour voir si c’est suffisant : il faut sentir la base et, délicatement, un soupçon d’orange)
Cette soupe préparée par Martine G. a été servie avec un vin blanc de grande qualité, élaboré par Paul REDER du domaines HAUTES TERRES DE COMBEROUSSE : « Roucaillat » AOC Côteaux de Languedoc 1999 (cépages : roussane+rolle+grenache blanc)
Soupe à la courgette
Ingrédients pour 4 personnes
4 courgettes de taille moyenne
2 tomates
2 oignons
2 pommes de terre moyennes
1 gousse d’ail
1 cuillère à soupe d’huile d’arachide
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 bouquet garni ( thym, laurier, persil)
Préparation
Eplucher et couper en morceaux tous les légumes
Dans un faitout mettre l’huile d’arachide, faire revenir à feu doux les oignons, quand ils sont fondus, ajouter l’ail et les courgettes, laisser un peu cuire à découvert
Ajouter les pommes de terre
Finir par les tomates et le bouquet garni, sel et poivre à votre convenance
Couvrir les légumes d’eau sans excès car il faut que cette soupe reste épaisse
Laisser cuire 15 minutes à feu moyen, vérifier que les légumes soient bien cuits
Ôter du feu et ajouter la cuillérée d’huile d’olive, mélanger
Ôter le bouquet garni.
Si vous avez coupé vos légumes en fins morceaux, vous pouvez servir la soupe telle quelle, sinon vous pouvez les écraser au presse purée ou les passer au mixer.
Cette soupe préparée par Françoise P. a été servie avec un AOC Coteaux du Languedoc Pic Saint-Loup rouge, domaine des Ferragères 1998
Recette de la soupe aux haricots
(8-10 personnes)
Réalisée sur une base de cassoulet, avec 1,2 kg de cocos et un gigot de mouton, une queue de porc et un peu de lard
Vous mettez les haricots dans un grand faitout, vous recouvrez d'eau froide et vous portez à ébullition pendant 15 mn
Vous égouttez
Vous remettez les haricots dans le même récipient avec
2 carottes coupées en deux
1 oignon clouté
1 gousse d'ail
la queue de porc
un bouquet garni
Vous couvrez d'eau froide
Vous laissez mijoter
Vous pouvez saler et poivrer à mi-cuisson
Pendant ce temps.....
Vous faites revenir le gigot dans de la graisse de canard avec
3 oignons
2 gousses d'ail
2 échalotes hachés
une boite de tomates concassées
sel, poivre
Vous couvrez à hauteur de viande avec de l'eau de cuisson des haricots
Vous laissez mijoter une petite heure
Vous rajoutez la viande avec son jus dans les haricots
Vous laissez cuire jusqu'à tendreté des ingrédients
Rectifier l'assaisonnement si besoin
Passez alors les haricots au moulin à légumes puis au chinois, vous obtenez un velouté que vous servez à l'assiette avec des effilochés de viande et quelques haricots.
Cette soupe proposée par Catherine H. a été servie avec
samedi 15 décembre 2007
Risotto de petit épeautre aux cèpes
Par Igor Gourévitch le samedi 15 décembre 2007, 20:20 - babines et bibine
J'ai réalisé cette recette pour accompagner un foie gras de canard poêlé sur un lit de poires confites (voir billet précédent). Je me suis inspiré d'une recette trouvée dans le site suisse « pique-assiette » en l'adaptant (j'ai éliminé l'ajout d'un mélange de zeste d'orange et de sauge hachée qui couvrait la saveur des bolets).
Le petit épeautre ou engrain (Triticum monococcum) est une céréale traditionnelle qui trouve son terrain d'élection sur les terres à lavande en Haute-Provence. C'est un produit soutenu par Slow Food (accès direct en allant dans mes liens) qui en a fait une de ses Sentinelles. On se reportera avec intérêt au site du syndicat des producteurs pour une présentation plus détaillée et des recettes.
Ingrédients pour 6 personnes :
300 g de petit épeautre
3 échalotes
50 g de bolets séchés
1 l de bouillon de légumes ou de volaille (ou mixte)
sel poivre
1 morceau de parmesan
huile d'olive
Préparation :
quelques heures avant tremper le petit épeautre dans un grand saladier d'eau froide
faire tremper les bolets dans un bol d'eau chaude pendant une demi-heure
ciseler les échalotes finement et les faire blondir à l'huile d'olive dans une cocotte
égoutter le petit épeautre et l'ajouter aux échalotes en enrobant bien les grains d'huile
égoutter l'eau de trempage des bolets, la filtrer, la réchauffer et la verser bouillante sur le petit épeautre
remuer puis ajouter louche par louche le bouillon chaud pendant une trentaine de minutes tout en remuant
émincer les bolets et les rajouter au risotto
saler et poivrer
servir bien chaud
râper le parmesan à volonté dans chaque assiettte
jeudi 13 décembre 2007
Foie gras poêlé sur lit de poires confites
Par Igor Gourévitch le jeudi 13 décembre 2007, 18:33 - babines et bibine
Ingrédients pour 6 personnes :
5 poires fermes tenant bien à la cuisson
3 échalotes
20 g de beurre
1 càs de sucre roux ou blond
1 càs de miel
2 verres de vin rouge
½ càf de mélange 4 épices
1 petit verre de vinaigre de cidre
1 foie gras cru de canard de 600 g
Préparation :
émincer finement les échalotes et les faire suer dans une poêle sans les roussir avec la moitié du beurre
éplucher les poires, les découper en dés et les faire revenir avec le reste du beurre dans la même poêle avec les échalotes, saupoudrer de sucre, ajouter le miel et les épices, laisser caraméliser légèrement
verser le contenu de la poêle dans une casserole, ajouter le vin et laisser réduire à feu doux puis garder au chaud
découper le foie gras en escalopes de 1,5 cm d'épaisseur (il est inutile et même contre-indiqué de le "dénerver")
les passer à feu vif dans une poêle anti-adhésive sur les deux faces
recueillir la graisse et garder les tranches de foie bien bronzées au chaud
déglacer le petit peu de la graisse restant dans la poêle avec le vinaigre et verser le déglaçage sur les tranches de foie
dresser la préparation dans des assiettes chaudes : faire un rond de poires confites y poser une tranche de foie poêlé, déposer à côté deux cuillères de risotto de petit épeautre (voir billet suivant), compléter avec quelques feuilles de roquette à peine assaisonnée de vinaigre balsamique et d'huile d'olive
un gewurztraminer d'Alsace légèrement surmûri s'est bien accordé avec le plat
Entre voisins, on se poêle bien à l'Aiguelongue
Par Igor Gourévitch le jeudi 13 décembre 2007, 17:55 - babines et bibine
On se poêle bien un foie gras de canard quand on fait un de nos repas annuels entre voisins/voisines de l'Aiguelongue. Pour le repas de décembre, le foie gras est à l'honneur et nous n'avons pas dérogé à l'habitude. Je le fais venir de chez Palmade, le fournisseur attitré du cabinet de kiné que je fréquente, il est blanc nacré et d'excellente qualité. Nous avons commencé le repas avec les tapas de Pilar (beignets de calamars, de morue ....), poursuivi par des huîtres chaudes en sabayon au champagne (recette sur demande), continué avec le foie gras poêlé sur un lit de poires confites accompagné d'un risotto de petit épeautre aux cèpes, suivi de mesclun en salade avec quelques fromages et terminé par un dessert fait d'une crème à l'orange et d'un fondant au chocolat amer préparé par Anne G. . Champagnes et vins assortis ont complété le plaisir. On trouvera dans deux billets à suivre la recette du foie gras poêlé sur lit de poires confites et celle du risotto de petit épeautre.
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